L’intégralité de la Messe en Sol est disponible dans le player Musichorus. Le Kyrie initial est en accès libre (À écouter ici). Les autres mouvements sont sur abonnement, à un tarif très abordable, en fonction de la taille de votre choeur (allez voir ici).
Comme pour tous les enregistrements Musichorus, les enregistrements sont faits avec des voix professionnelles, et vous pouvez gérer la présence et le volume de chaque voix, changer le tempo, suivre avec la partition défilante,
Voici un extrait du Kyrie:
et un extrait de l’Agnus Dei:
La Messe no 2 en sol majeur D.167 est une œuvre composée par Franz Schubert en 1815.
C’est la plus connue des trois « courtes » messes composées par Schubert entre les plus élaborées première et cinquième messes. La sixième et dernière messe, Deutsche Messe ou Messe allemandeD.872, sera plus longue.
La seconde messe est composée en moins d’une semaine (2 au ) l’année suivant l’interprétation réussie de sa première messe dans sa paroisse natale. Cette messe est d’abord orchestrée plus modestement que la première avec seulement un orchestre à cordes et un orgueaccompagnant le chœur et les solistes soprano, ténor et baryton. Cependant dans les années 1980 un arrangement postérieur de la messe est découvert à Klosterneuburg. Cet arrangement, en plus de contenir plusieurs modifications mineures tout au long de la partition semblant représenter la vision finale de l’œuvre par Schubert, inclut des parties de trompette et de timbales. La partition de cette version « finale » est publiée par Carus. De plus Ferdinand, le frère de Schubert, écrit également des parties pour bois, cuivres et timbales à la suite du succès populaire de l’œuvre.
La partition originale n’est imprimée qu’en 1845, après la mort de Schubert, et cette messe reste une des œuvres les moins connues de Schubert, au point que la première édition de la messe a été usurpée par Robert Führer (en), alors directeur musical de la Cathédrale Saint-Guy de Prague, qui finira en prison pour escroquerie.
À part quelques passages de la soprano, les interventions des solistes sont très modestes. Caractéristique de Schubert, il est plus intéressé par le sentiment général de dévotion de la composition que par l’expression romantique individuelle (comme Beethoven dans ses messes).